Le Formatage

Il y a des passages de la vie que l’on souhaiterait ne pas avoir vécu, et d’autres, revivre. Mais penses-tu qu’une vie monotone soit meilleure qu’une vie faite d’obstacles à surmonter ? « A vivre sans périls on triomphe sans gloire »

 

le-formatage

 

« Les choses sont écrites » diront certains, d’autres qu’il y a la chance et de la malchance, mais personne n’a vraiment de réponse. « Les chanceux sont ceux qui arrivent à tout, les malchanceux, ceux à qui tout arrive ». Tout comme certains verront le verre à moitié vide et d’autres verront le verre à moitié plein. La perception de chacun peut être différente pour un même événement. Mais il n’y a que l’ouverture d’esprit qui peut faire comprendre cela. Entendre et accepter que l’autre voit les choses différemment de soi.

 

Comment explique-t-on ces différences de point de vue ? L’histoire … L’histoire de notre vie, l’enfance, l’éducation, le rôle de la famille, des ami(e)s, de notre parcours, notre caractère, finalement comme tu peux le voir, beaucoup de choses.

Depuis notre plus tendre enfance, nous suivons les voies toutes tracées de la société qui nous mènent à tous être pareils, nous sommes formatés : « Métro-Boulot-Dodo ».

 

Naître, apprendre à marcher et parler, aller à l’école, faire de longues études… Pourquoi ? Car de longues études mènent à l’excellence, à un gros poste dans une belle entreprise, un CDI (Contrat à durée indéterminée), en bref le Graal !

Mais ce n’est pas tout ! Ce CDI te permettra d’aboutir à pleins de choses ! Cette prétendue sécurité de l’emploi, ne pas se faire licencier facilement, une couverture sociale, obtenir un prêt à la banque …

 

Travailler 35h par semaine pour la plupart et parfois plus pour un patron, donner son temps contre de l’argent.

La suite ? Monter les échelons de l’entreprise, travailler de plus en plus, un salaire qui augmente aussi, acheter une résidence principale, fonder une famille, avoir de l’argent sur des livrets et comptes épargne, avancer jusqu’à la retraite, profiter à ce moment-là …

 

Nous n’avons pas vraiment choisi de penser ce que nous pensons, on nous l’a inculqué. Nous sommes formatés tels des robots de la société : formatés à ce bonheur, cette sécurité, un confort personnel, un confort matériel, une vie « normale » et toute tracée.

Tu vois tout ça ? Tu te reconnais là-dedans ? C’est ça avoir une « belle vie » et « en avoir profité » ? « Oui » répondront certains …

La peur de ne pas rentrer dans le moule, de ne pas posséder une résidence principale, ne pas fonder de famille et la mettre à l’abri, ne pas avoir de salaire à la fin du mois, ne pas manger etc. La peur d’être licencié, de ne pas pouvoir payer ses charges, la peur de se retrouver sans rien. Tout ça est légitime ! Mais n’y a-t-il pas d’autres solutions ?

 

Une fois que nous avons tout cela, nous avons peur de le perdre. La peur … celle-ci nous amène à ne pas agir, inconsciemment à rester dans ce moule et ne pas chercher d’autres solutions pour sortir de tout cela. La peur vient de la méconnaissance. Nous avons peur de ce que nous ne connaissons pas, de ce que nous ne savons pas, de sortir de notre zone de confort.

Mais au fond ? Faut-il sortir de cette peur ? Faut-il l’affronter ? Est-ce une envie ? Est-ce un besoin ?

 

Nous ne naissons peut-être pas tous égaux, avec les mêmes avantages familiaux, sociaux et culturels, mais, nous finissons tous nos vies au même endroit … Nous sommes égaux, en cela.

Ce qui se passe entre ces deux moments ne dépend que de toi : ta façon de voir et ta façon d’agir. Veux-tu continuer à être formaté(e) par la société ou souhaites-tu sortir de ce moule ?

 

Une des expressions que tu dois sans cesse te répéter est celle-ci : « Fais abstraction de ton passé pour vivre ton présent et construire ton futur ». Tes actions d’aujourd’hui construisent ton monde de demain.

Mais pour cela il faut oser. Oser sortir de ce moule ! Oser affronter cette peur ! Oser chercher des solutions et les appliquer ! Oser passer à l’action ! Oser créer ta nouvelle vie ! Mais peut être, une nouvelle fois, as-tu peur d’oser.

 

Le regard des autres est devenu important dans la société. Ces dernières années, le phénomène a été accentué avec le développement d’internet, des smartphones et des réseaux sociaux. Marqué davantage d’ailleurs avec les sites de rencontres où les gens ne voient que les photos des autres et doivent « swiper » comme s’ils étaient au supermarché. La société de surconsommation se retrouve dans toute notre vie et la notion d’apparence aussi.

 

Tout doit être plus beau, plus cher. Nous devons avoir le dernier smartphone, suivre les dernières tendances, le nouveau modèle de ta marque automobile préférée, telle ou telle marque de montre, vêtements … au risque parfois de ne plus avoir assez d’argent pour les choses essentielles !

 

Mais cela contribue-t-il vraiment au bonheur de chacun ? Se sent-on plus heureux ? Est-ce un besoin ou une envie ? Cette phrase doit te revenir constamment en tête dans tous tes choix de vie.

Peut-être avant de tout vouloir sans vraiment le pouvoir, devons-nous nous demander ce qui essentiel à notre bonheur. Et non à notre paraître …

 

À force de consommer et de surconsommer que nous reste-t-il ? Le train de vie comme les moyens financiers de chacun sont différents. Devons-nous changer nos habitudes ? Que ce soit les dépenses comme les entrées d’argent ? Ou peut-être plutôt chercher de nouvelles façons d’augmenter ses revenus ?

 

À l’heure actuelle, beaucoup de personnes sont plutôt dans le premier cas et ne pensent pas forcément au dernier, alors qu’il y a de nombreuses manières de résoudre ce « problème » car comme dit l’adage : « Chaque problème a sa solution. S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème ».

 

N’aies pas peur de sortir du moule, n’aies pas peur de changer de vie, n’aies pas peur d’être différent et incompris, n’aies pas peur de la jalousie des autres, n’aies pas peur d’oser être toi.

 

« Être différent n’est ni une bonne, ni une mauvaise chose. Cela signifie simplement que tu es suffisamment courageux pour être toi-même ». Albert Camus

 

Tu veux en savoir plus ?